Cette fête traditionnellement religieuse vient de l’expression latine « festa candelarum » ou « fête des chandelles » pour bénir les cierges. L’histoire de la chandeleur est un mélange de traditions religieuses païennes, juives et chrétiennes.

Par curiosité, nous vous dévoilons quelques-unes de ses origines.

Pour les chrétiens, la chandeleur célèbre la présentation de Jésus au temple de Jérusalem. Elle commémore l’évènement relaté par l’évangile dans lequel, selon Saint Luc, Marie et Joseph se sont rendus à Jérusalem pour présenter Jésus enfant au Temple. Selon la coutume juive, chaque premier né était consacré à Dieu, et devait donc être présenté au temple dans les 40 jours après sa naissance. A leur arrivée, Marie et Joseph firent la rencontre de Siméon, un prophète guidé par l’esprit saint, qui avant de mourir, attendait l’arrivée du sauveur d’Israël. Ce dernier reconnu Jésus comme le Messie et s’inclina devant lui.
A noter que la chandeleur ne fut fixée au 2 février qu’à compter du IVème siècle après Jésus Christ, à l’époque où Noël fut célébré le 25 décembre (autrefois fêtée à la mi-février).

Son origine Celte correspond à la grande fête d’Imbolc (irlandais) ou Ambivollos (gaulois) pour célébrer la déesse Brigantia ou Sainte Brigitte dans la tradition catholique. La chandeleur se rapporterait au premier lait de brebis de l’année, signifiant le retour de la vie et l’arrivée du Printemps. Ce rite Celte se retrouve dans la tradition de la crêpe, ronde et généreuse rappelant le disque solaire et la fécondité. Pour apporter prospérité au foyer, il était d’usage de faire sauter la première crêpe de la main droite avec une pièce en or dans la main gauche, autre disque jaune rappelant le soleil.

Une coutume que vous connaissez certainement.
Au Moyen Age, les paysans effectuaient ce rituel qui consistait à faire sauter la première crêpe en tenant une pièce en or pour apporter richesse toute l’année. Chaque famille conservait une pièce d’or, généralement un Louis d’Or pour accompagner la Chandeleur.

A l’époque des romains, c’était une fête en l’honneur des morts. Toute la nuit les croyants veillaient les morts avec des cierges. Cette fête célébrait également le Dieu Pan, dieu des bergers pour les romains (la flûte de pan, vous connaissez). Les Romains parcouraient les rues de Rome en agitant des flambeaux. La fête avait lieu la nuit d’où le nom de « festa candelarum ». Les romains se régalaient alors de galettes rondes de céréales rappelant nos crêpes d’aujourd’hui.

Dans toutes ces origines, la forme ronde et la couleur dorée de la crêpe représente le disque solaire ou le retour à la lumière avec l’arrivée du Printemps qui annonce des jours meilleurs.

Alors pour respecter la tradition, ne manquez pas, le 2 février de faire sauter vos crêpes !
Et si vous le souhaitez, comme de coutume, prenez une pièce d’or (un Napoléon ou un Souverain) dans la main gauche pour faire sauter la première crêpe de la main droite. Si la crêpe retombe correctement retournée dans la poêle, ce sera un signe de prospérité pour toute l’année !

En Espagne aussi on mange des "crepe". Il semblerait que ce dessert soit arrivé en Espagne par l’intermédiaire du Chemin de Compostelle. Pour tout savoir sur "El día de la Candelaria" et ses différences avec la tradition française, retrouvez l’article lepetitjournal.

Quelles soient sucrées ou salées, elles raviront les papilles des petits et grands gourmands.

Nous vous donnons quelques recettes faciles et testées pour vous :

• Recette sucrée -> ici
• Recette salée -> ici

Madrid Accueil a le plaisir d’organiser des soirées crêpes dans le restaurant Mademoiselle crêperie. Depuis Saint-Malo, il paraît que les crêpes valent le détour !

Nous vous souhaitons une gourmande fête de la Chandeleur "Candelaria" à partager en famille, entre amis.

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Karine & Cécile.